Le travail sur nous, sur nos cerveaux, sur nos hémisphères et sur cette entité que nous sommes est possible. Ce travail de longue haleine est à la portée de ceux pour qui le changement profond est une conviction. En résumé, il se déroule comme suit :
- Travail sur l’Élément Terre : la Terre en médecine traditionnelle chinoise correspond physiologiquement au système nerveux dans son ensemble, à la réflexion d’un point de vue psychologique et à la confiance d’un point de vue affectif. Comme nous l’avons vu dans les chapitres précédents, le travail à effectuer à ce niveau est gigantesque :
- Compréhension des trois cerveaux et de leur rôle respectif.
- Compréhension des deux hémisphères et de leur fonctionnement opposé et complémentaire
- Compréhension des composantes du système nerveux et leur rôle propre
Dans le but évident de transcender l’ego et la perception illusoire du monde ; de parvenir à s’affranchir des limites de nos cerveaux reptilien, mammalien et intellectuel.
- Travail sur l’Élément Eau : l’Eau, en énergétique, représente physiologiquement la structure osseuse et le système uro-génital ; les valeurs intérieures personnelles d’un point de vue psychologique et la peur ou le courage, l’adaptabilité ou la rigidité d’un point de vue affectif. Le travail sur nos valeurs profondes à savoir « ce qu’est la Vie » en tant que telle pour nous n’est pas simple. La capacité à les vivre sans honte devant l’autre l’est encore moins. Cela constitue une deuxième étape longue et ardue, sans pour autant être impossible.
Le chercheur de vérité empruntera cette Voie à partir du moment où il consentira à remettre en question tout ce qui l’a constitué jusque-là, d’un point de vue psychoaffectif.
Ce travail peut être effectué par tous. Pourtant, peu y parviennent, car pour cela il faut sortir du monde. Sortir du monde des mondanités ou monde des rituels politiquement corrects.
C’est dans ce sens que Jésus nous dit d’abandonner père et mère ; il nous suggérait de s’en détacher. À ce prix seulement l’Homme-Matière se transmute en Homme-Spirituel.
Conclusion
La Voie des Céréales et de l’Eau nous parle de la capacité que nous avons de séparer le pur de l’impur, dans notre processus digestif. Bien entendu, nous parlons des aliments physiques, mais aussi psychoaffectifs.
Le problème se situe alors au niveau de notre cerveau triunique qu’il faut rééduquer sous peine de rester un « automate-perroquet ». Ce travail de longue haleine et semé d’embûches est le seul passage possible vers une vie spiritualisée.
Chacun doit porter sa croix, son fardeau, afin de mieux le transcender.
