Introduction
Dans plusieurs articles postés ces derniers temps, j’ai évoqué la possibilité pour chacune et chacun qui le désire de « rester dans la lumière » qui lui est offert tout au long de sa vie.
Loin d’un concept religieux contraignant, j’aimerais évoquer dans cette série de 12 articles plus ce premier, servant de présentation, la possibilité qui nous est donnée de comprendre cette notion de « lumière » afin de transformer la gestion de l’ »Homme Intérieur » pour notre plus grand bien.
Mon humble avis personnel est que la Connaissance appartient à toutes les filles et les fils de l’Humanité. Au-delà des époques, des cultures, des genres et des différentes opinions, il existe certaines vérités universelles qu’il est bon de connaitre ou… tout du moins d’expérimenter.
Je laisse au soin de votre conscience d’établir si la mise en œuvre de ce qui suit pourrait être positif pour vous-même ! Je vous invite à donner à lire puis à évoluer le bien-fondé de ce qui est, de mon point de vue, un trésor pour celle et celui qui cherche à éclairer son chemin de vie.
Bonne lecture
Les bases
Avant de commencer à rentrer dans le détail, ce premier article, qui sera suivi de 12 autres, a pour but de poser les bases de cette connaissance, transmise par Bouddha, que l’on appelle les Quatre Nobles Vérités ainsi que l’Octuple Sentier. Chacun de ses 12 points sera repris en détail dans les articles suivants.
Les Quatre Nobles Vérités de Bouddha
- Première Noble Vérité : Reconnaître l’existence de la souffrance : dans les quatre mondes inférieurs (physique, éthérique, astral, mental) la forme existe. Or une des propriétés de la forme est le fait qu’elle soit créée, donc qu’elle ait un début et une fin. Dans une première phase du développement de l’Être Humain, l’attachement à la forme rend sa disparition insupportable. Pourtant, ledit attachement est irrémédiablement suivi d’un détachement lorsque la forme disparaît. Disparition créant la douleur. Impermanence des formes créant la peur et l’insatisfaction perpétuelle.
- Deuxième Noble Vérité : la cause de la souffrance : lorsque l’on projette ses désirs dans le monde des formes, il en résulte une souffrance due à l’impermanence desdites formes. Cependant, nous pouvons parvenir, comme la fleur de lotus, à flotter au-dessus des passions du monde. Nous parvenons à nous libérer peu à peu de nos passions et prenons le contrôle de notre vie. Nous cessons d’être ballottés par les flots déchaînés et nous élevons au-dessus. Un peu comme si nous passions d’un simple radeau de bois au navire sophistiqué. Bouddha nous a exhortés à éliminer les désirs négatifs de type inférieur liés au monde des formes. Cependant, le désir en tant que tel n’est pas mauvais, car il induit le mouvement, l’avancée, le pas vers l’avant et il est notre futur. Le désir « positif » est celui qui se déroule dans notre nature supérieure. Souvenez-vous de Maître Jésus lorsqu’IL dit à ses disciples qu’ils étaient dans le monde, mais qu’ils n’appartenaient pas au monde. Tant que l’humain place sa conscience dans la matière, il vit dans la souffrance. Il découvre sa vraie nature spirituelle en acceptant volontairement un travail intérieur long et intense. l’Humain peut alors déplacer sa conscience dans ces corps subtils et entrer en contact conscient avec son âme.
- Troisième Noble Vérité : la fin de la souffrance : consiste à rester dans sa nature supérieure afin de tendre à la Quatrième Noble Vérité.
- La Quatrième Noble Vérité est le chemin de la délivrance : ce chemin consiste, à l’aide des conseils lumineux de l’Octuple Sentier, à orienter toute son énergie (à placer toute son attention) vers le Nirvana ou Royaume des Cieux.
La clé est évidemment, nous l’avons évoqué plus haut, de se placer en observateur afin d’obtenir une victoire définitive sur le monde du désir.
Savoir contempler sa vie en spectateur, car comme dans un film hollywoodien, il arrive que le spectateur s’identifie à l’acteur et éprouve des émotions qui ne lui appartiennent pas.
Se détacher de son rôle nous permettra d’éviter de confondre acteur (quatre corps inférieurs) et spectateur (trois corps supérieurs). Comme nous l’avons déjà vu, notre vraie nature se trouve dans l’observateur et non dans l’acteur.
Car en vérité, nous ne sommes jamais séparés ni de Dieu ni des êtres aimés (âmes sœurs) en l’Esprit. La séparation est l’illusion créée par la Matière.
Le Noble Octuple Sentier
- Vision Juste : « samma ditthi », croyance, opinion, compréhension et perception reliées à la source unique. Intégrer la compréhension, issue des Quatre Nobles Vérités, dans sa vie et transcender peu à peu le monde d’illusions.
- Pensée Juste : « samma sankappa », intention juste, impliquant l’alignement de l’ensemble des pensées sur le Nirvana sans l’autoriser à se laisser distraire par la chair ou les préoccupations d’ordre inférieur. C’est-à-dire que l’Humain s’astreint à penser hors de l’avidité, de haine et d’ignorance qui sont les trois poisons de l’esprit.
- Parler juste, parler-vrai afin de créer et non détruire. Parler pour donner la vie à ceux qui ne voient plus la lumière. Ne pas mentir, ne pas semer la discorde ou la désunion, ne pas tenir un langage grossier, ne pas bavarder oisivement.
- Action juste : respecter les Cinq Préceptes qui sont : ne pas tuer, ne pas voler, ne pas commettre l’adultère, ne pas mentir, ne pas boire d’alcool.
- Vie honnête : accomplir des tâches qui ne sont dommageables pour personne.
- L’Effort Juste : transcender ce qui est négatif et concentrer ces efforts dans le positif au sens large.
- L’Attention Juste ou prise de conscience juste en fonction de ce qui est mis en lumière par les Quatre Nobles Vérités. Placer sa conscience dans le Monde de l’Esprit en opposition à la placer dans la Matière.
- La Concentration Juste ou le travail méditatif révélé par Bouddha qui consiste à placer son attention dans la Vérité (afin qu’elle nous soit pleinement révélée)
L’adjectif « Juste » ci-dessus est employé afin de décrire cette faculté que nous avons tous de nous élever au-dessus de notre nature inférieure et de nous débarrasser de nos passions (deux extrêmes intérieurs, affaiblissant par là même le centre). Et de mettre en mouvement notre milieu, à savoir ce qui est Juste au-delà des extrêmes. Cette notion de Juste s’acquiert lorsque nous acceptons la pure vérité émanant des Quatre Nobles Vérités. Le Noble Octuple Sentier se divise en trois parties :
- Les deux premières directives nous parlent de sagesse : se positionner Justement dans notre vie, percevoir la finalité de la vie avec justesse.
- Les trois directives suivantes nous invitent à la vertu en tant que base pour la troisième partie.
- Les trois dernières directives nous parlent de l’action, de la mise en mouvement de nos actes et du maintien qualitatif de ceux-ci, ce qui à mon humble avis n’est pas le plus simple à mettre en œuvre.
Le chercheur, lorsqu’il effectue un travail uniquement motivé par l’attraction qu’il a envers le paradis (monde sans forme), aura de très fortes chances de voir ses efforts ne pas porter de fruits et de se retrouver en définitive encore plus bas que le point dont il était parti. Ce travail ne pourra s’effectuer que lorsque le chercheur commencera sa route par conviction et non par envie. À ce moment-là, rien, même la plus négative des énergies, ne pourra réellement l’affecter.
Jean-Christian Balmat
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