Introduction
Dans ce premier article, nous allons évoquer un problème majeur de la vie terrestre : la souffrance.
C’est un aspect majeur, la première marche de la mise en application des Quatre Nobles Vérités et de Noble Octuple Sentier. Cette magnifique méthode que nous a laissé Bouddha, nous permet de nous libérer de certaines de nos entraves terrestres qui limitent notre progression dans le domaine spirituel.
Mon humble expérience de thérapeute et de formateur d’adultes depuis 1991, me permet d’affirmer que la souffrance est le frein majeur à toute avancée d’ordre spirituelle.
Les Quatre Nobles Vérités et le Noble Octuple Sentier nous ont été légués à nous tous, filles et fils de l’humanité, afin d’être mis en pratique.
Cette série de douze articles a pour but de vous présenter quelques ouvertures afin de vous faciliter la tâche.

Reconnaître l’existence de la souffrance
La souffrance que l’on ressent
La souffrance est naturellement quelque chose que l’individu fuit. Oser l’entrevoir, c’est avant tout la ressentir, ce qui est quelque part « contre-nature » puisque notre inconscient nous pousse, par défaut, à mettre en place des stratégies d’évitement afin de ne plus avoir à la sentir.
La première étape est donc d’admettre que fuir ses souffrances est absurde et ne résout rien. Ceci fait, rentrer en contact avec nos souffrances doit avoir pour unique but d’en découvrir l’origine, la racine.
La souffrance que l’on inflige
Une étape importante dans cette démarche est la souffrance que l’on inflige à autrui… La plupart du temps, nous infligeons à l’Autre ce que nous-mêmes ressentons intérieurement.
Être assez honnête pour prendre pleinement conscience de ce que nous infligeons, afin de changer est une étape primordiale.
Le manque est à l’origine de toute souffrance
Lorsque notre corps, notre cœur ou notre esprit éprouve le moindre manque, nous éprouvons de la souffrance. Comprendre les besoins que nous avons, et ce, profondément, est à la portée de toutes et tous. Cependant, cela demande un travail énorme sur soi.
L’impermanence de choses
Plus l’être humain focalise son attention sur des éléments de la vie terrestre périssables, plus il souffre.
S’il s’identifie à son corps et vénère la jeunesse, chaque jour lui rappelant qu’il vieillit lui est insupportable.
S’il oublie de s’aimer tout d’abords afin d’encore mieux aimer l’autre, il court le risque de vivre un amour toxique : à savoir ne pas s’aimer soi-même, mais s’aimer au travers de l’autre. Si la personne, objet de notre amour disparait, nous souffrons d’un manque insupportable.
De nombreuse composantes de la vie sur terre changent et évoluent. Tout être vivant qui nait, grandit, évolue jusqu’à sa maturité puis, à termes, meurt.
Tant que la seule vérité de l’être humain se situe à ce niveau, il souffre le martyre de chaque modification de son environnement, dont son corps, à chaque seconde de son existence.
Le pouvoir des principes éternels
Il existe en tout et pour tout, depuis toujours et pour toujours des principes éternels. Des notions qui ont depuis toujours été valables, le sont actuellement et le seront éternellement.
Les Principes éternels sont des paroles qui restent vraies au-delà du temps et de l’espace et qui « parlent » à l’Âme. Par exemple :
- Les enseignements de Maître Bouddha, dont les Quatre Nobles Vérités et l’Octuple Sentier, en font partie
- Les Dix Commandements de Moise.
- Les Paroles du Christ selon St Matthieu
Lorsque l’être humain parvient à s’éloigner de la personnalité[i], il se rapproche de son Âme. Il s’éloigne de l’impermanence, source de souffrance et entre dans la vérité éternelle que rien ne peut altérer.
Principes Éternels
Les Principes éternels sont des paroles qui restent vraies au-delà du temps et de l’espace et qui « parlent » à l’Âme. Par exemple :
- Les enseignements de Maître Bouddha, dont les Quatre Nobles Vérités et l’Octuple Sentier, en font partie
- Les Dix Commandements de Moise.
- Les Paroles du Christ selon St Matthieu
Ces paroles de Maîtres contiennent des Vérités ou Principes Éternels, au-delà de nos différences, qui restent un Pur Enseignement. Car elles proviennent du Monde Spirituel.
En ayant la sagesse de les lire, nous nourrissons notre Âme et retrouvons le chemin même si celui-ci n’est pas le plus simple. Ces Grands Maîtres de l’Humanité durent comme nous faire face aux tentations et vaincre pour ouvrir la voie royale qu’est la nôtre.
Je considère que tous les textes, toutes les religions, toutes les histoires et l’Histoire elle-même contiennent des Vérités ou Principes Éternels qui appartiennent à l’Humanité dans son ensemble. Nous sommes tous enfants de 500’000 générations de femmes et d’hommes dont nous avons hérité et dont nous pouvons jouir si nous leur témoignons du respect.
La Vérité n’est pas détenue par un seul homme, par une seule nation, ni même par l’humanité dans son ensemble. Bien des choses restent cachées aux yeux du profane. Cependant, l’Homme au bon cœur n’a ni sexe, ni âge, ni parti politique, ni nationalité. Il trouve sa force dans l’Esprit qui est accessible à toutes et tous, n’en déplaise aux théories des faiseurs d’ombre, trop contents de classer les corps dans des systèmes de valeur douteux. Sachez chercher la vérité là où elle se trouve, dans les cœurs purs.
Jean-Christian Balmat
[i] Ici le terme « personnalité » évoque les quatre corps inférieurs (ci-dessous du plus dense au plus subtil) :
- Corps physique
- Corps éthérique
- Corps astral
- Corps mental
L’« Âme » est quant à elle formée de trois corps supérieurs :
- Corps causal
- Corps spirituel
- Corps divin