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Le stress est la maladie de l’homme moderne. Loin d’être anodine, cette pathologie créée un surfonctionnement de l’ensemble du métabolisme et du système psychoaffectif.

Les Quatre Nobles Vérités et Le Noble Octuple Sentier – article 2 : la cause de la souffrance

Introduction

Dans ce deuxième article, nous allons continuer de développer à propos de la cause de la souffrance.

Nous avons déjà commencé à évoquer la notion de manque que nous allons développer ainsi que la disparition (modification) de tous les aspects instables de la vie terrestre.    

Le manque crée la souffrance

Au niveau des trois plans de l’existence que sont le physique, l’affect et le psychisme, le manque crée indéniablement la souffrance.

Usuellement, lorsque l’on éprouve une quelconque souffrance, on essaie, de manière justifiée, de stopper celle-ci en mettant en place une stratégie d’évitement. En changeant superficiellement notre façon de vivre ce qui a créé la souffrance, nous évitons de souffrir… sans pour autant en changer la cause.

Les Quatre Nobles Vérités nous éclairent sur la possibilité que nous avons de changer la cause même de la souffrance.    

La cause de la souffrance

 Tant que l’être humain s’accroche physiquement, affectivement et psychiquement à des éléments de la vie terrestre impermanents, il s’expose à la souffrance, plus ou moins continuelle.

Par contre, lorsque par un travail intérieur conséquent, il déplace sa conscience sur des Principes Éternels[1] afin de nourrir son Âme et non sa personnalité[2].    

Combler le manque

Cela peut paraître évident, cependant il est important de préciser que si l’être humain désire cesser de souffrir, il lui faut combler le manque, cause de toute souffrance.   Par exemple :

  • La souffrance du corps signale toujours un manque d’ordre physiologique : manque de sommeil, manque de loisirs, manque… d’écoute en général des besoins fonctionnels du corps. Une meilleure écoute du corps nécessitera une meilleure attention, mais aussi une meilleure compréhension des différents fonctionnements physiologiques afin de les combler.
  • La souffrance affective nécessite de mieux comprendre ce qui est vraiment important pour nourrir le cœur : en effet, on peut presque assurément affirmer que le cœur de l’être humain a plus besoin d’un amour universel de qualité constante que de plaisirs superficiels de temps en temps. Or pour ce faire, il convient de passer d’une vie nourrissant l’ego, à une vie plus dans le « vrai, juste et bon », ce qui demande à celle et celui qui le font une lecture approfondie de la Vie en général et de leur vie en particulier. Ce n’est ni un chemin facile, ni un processus rapide. Par contre, ce chemin apporte sûrement une satisfaction bien plus grande et plus stable au cœur de l’Homme.
  • La souffrance psychologique nous parle des angoisses qui sont le fruit de « tout ce qui n’a pas de réponse en l’être humain ». L’angoisse peut être transformée en confiance pour autant que la personne se donne le droit et les moyens de résoudre pas à pas toutes les questions existentielles intérieures. Un travail méditatif de type introspectif mené en pure honnêteté, seul ou avec l’aide d’une personne pouvant la guider sur ce chemin est à la porter de toute personne de bonne volonté. Qui cherche des réponses les trouvent, bien qu’il lui faille investir beaucoup d’énergie pour le faire, des réponses existent à toutes les questions qu’elle se pose.

Oser croire dans une vie sans souffrance

Les trois processus que je viens de décrire brièvement ne peuvent se dérouler qu’à une seule condition : que la personne ose croire dans une vie exempte de souffrance.

Cela peut sembler très impertinent, cependant lorsque l’in observe l’humanité, celle-ci cherche constamment à en sortir.

La voie facile, mais la plus dangereuse, est l’ « option chimique ». Dans de nombreux pays, on constate à l’heure actuelle une recrudescence inquiétante de la prise médicaments de type anti-douleurs, anti-dépresseur, anxiolytiques. Pourtant, ce n’est qu’un emplâtre sur une jambe de bois. Un moyen d’enfuir des problèmes dont les symptômes ne sont pas résolus.

Une autre option est la prise de drogues illégales. Alcool, drogues dures et douces sont une possibilité de s’offrir un paradis artificiel temporaire… avec le risque majeur de ne plus pourvoir s’en passer.

Oser ce profond travail intérieur suggéré par les Quatre Nobles Vérités, n’est pas et ne sera jamais une solution facile. Cependant, elle apporte à celle et celui qui la suive de pouvoir avancer lentement, mais sûrement EN RESTANT UN ÊTRE LIBRE DE TOUTE DÉPENDANCE.

En tant que telle, cette totale liberté constitue un trésor énorme dans ce monde moderne qui trop souvent fourmille de systèmes créant la dépendance chez nos congénères.

Cette démarche intérieure apporte la vraie richesse : la richesse de l’Âme. En osant nourrir son âme, l’être humain entrevoit la vraie nature de CE QU’IL EST et du VRAI SENS DE LA VIE.

                                                                                         Jean-Christian Balmat  


[1] Comme nous l’avons vu dans l’article 1, les Principes Éternels sont des notions qui restent vraies au-delà du temps et de l’espace et qui « parlent » à l’Âme. [2] Voir l’article 1 pour la définition de la notion d’ « Âme » et de « Personnalité ».

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