Introduction
La fin de la souffrance est possible et accessible à toutes celles et ceux qui s’en donnent les moyens.
Comme nous l’avons vu dans les précédents articles, l’être humain souffre tant qu’il ne veut qu’au travers de sa « personnalité »[i]. Par contre, lorsque par un travail personnel conséquent, il parvient à s’élever au-delà de sa personnalité au profit de sa nature supérieur, son « Âme »[1], il se libère des contraintes charnelles intimement liées à la vie physique.
Parvenir à s’élever
Que cela soit clair de suite : je ne prétends pas que ce travail est facile ; encore moins réalisable en peu de temps. Ce travail dure de nombreuses incarnations et nécessite de s’affranchir des limites que nous impose la matière.
Ce travail ne peut débuter qu’à la condition que celle ou celui qui le vit admette, pas à pas, que sa vraie nature est spirituelle et non matériel.
Sortir de l’illusion que l’être humain est son corps, nécessite du temps, car nos besoins charnels, reconnaissons-le, motive de nombreuses vies successives puisque ses besoins ont la fâcheuse tendance de mobiliser énormément de nos pensées et émotions !!
S’en libérer demande à l’être humain de rediriger son énergie, ou plus exactement son attention, sur sa nature supérieure.
Cela ne peut être réalisé que lorsque la personne devient capable d’aller au-delà des contingences physiques limitatives imposées par son corps. Voilà pourquoi ce travail est long et ardu

Admettre sa nature supérieure
Réussir à prendre conscience puis à admettre que la réelle nature de l’être humain est spirituelle n’est facile qu’en théorie. En pratique, tout semble ne décourager de le faire et même d’y penser.
La vie quotidienne de la plupart des êtres humains est consacrée à survivre, gagner sa vie, se protéger d’un monde extérieur souvent très agressif…. Peu de temps reste disponible à la prise de conscience de notions telles que l’Âme, la vie spirituelle et le monde créateur duquel elle provient !
C’est donc un long travail qui s’effectue sur une très longue période faite de prises de conscience, d’évolution… mais également de rechutes dues au doute et à la pénibilité de ce chemin de vie.
Pour celle et celui qui y croit, ce travail constitue le retour volontaire et pleinement conscient à la vraie nature de la Vie après ce que l’Âme se soit perdue[2] dans ce grand phénomène que l’on appelle l’incarnation.
Lorsque la personne parvient à s’élever par son propre travail et à s’élever après de multiples renonciations, elle s’éloigne peu à peu de la souffrance.
Jean-Christian Balmat
[1] L’Âme est formée des 3 corps dits supérieurs :
- Corps causal
- Corps spirituel
- Corps divin
[2] Perdue de vue elle-même, si vous me permettez l’expression…
[i] Comme nous l’avons déjà vu, la « personnalité » est l’ensemble formé par les quatre corps dits inférieurs :
- Corps physique
- Corps éthérique
- Corps astral
- Corps mental